Malgré le cœur brisé de la perte de son ancien public suite à son bannissement en 2021, l’ancien président américain, lié par des obligations financières au réseau de vérité auquel il s’est converti, jure aux côtés de la société rachetée par Elon Musk d’avoir changé.
Donald Trump au Tennessee en novembre 2018. (Jonathan Ernst/REUTERS)
par Julien Gester, correspondant à New York
Impuissance, impuissance et excitation : l’annonce de la prise de contrôle totale de Twitter par Elon Musk le lundi 25 avril, après un petit mois de spéculations, a immédiatement choqué la droite américaine dans toutes ses nuances plus ou moins extrêmes. Et l’euphorie a emporté notamment les admirateurs de Donald Trump, sevrés des tweets en majuscules et des « covfefe » sur internet. Rouge.]. Apparemment, le retour de l’ancien président sur le réseau social dont il avait été banni en janvier 2020 coulait de source, puisque Musk avait cessé de proclamer comment, selon son patron, Twitter redeviendrait l’Eldorado de la « liberté absolue d’expression ».
Mais ce rêve bleu s’est évanoui. Répondant immédiatement à la demande de Fox News, Trump a juré qu’il ne se ferait plus prendre, même si le nouveau seigneur des lieux…