SFR et Sa’oloto ont été touchés par une dégradation sans précédent de leurs communications

SFR et Sa'oloto ont été touchés par une dégradation sans précédent de leurs communications

Publié le 27 avril 2022 à 18h12 Mis à jour le 28 avril 2022 à 7h15

Il s’agit d’un vandalisme sans précédent dans une industrie habituée aux incendies sur les tours de téléphonie cellulaire et au vol de cuivre. Plusieurs câbles de fibre optique appartenant à SFR et empruntés à Free ont été coupés dans la nuit de mardi à mercredi par des personnes non identifiées, provoquant des coupures d’accès à Internet et des ralentissements dans plusieurs villes françaises, dont Grenoble, Besançon, Reims et Strasbourg.

Selon SFR et Free, ces « multiples actes de malveillance » se sont produits entre trois et quatre heures du matin. Des photos partagées sur Twitter par l’opérateur de Xavier Niel montrent plusieurs gros câbles noirs coupés à plusieurs endroits, bien qu’ils soient toujours enfouis dans le sol. Cela pourrait indiquer que les auteurs avaient une excellente connaissance de l’emplacement exact de ces câbles et cherchaient délibérément à nuire ou même à se venger. « On est clairement sur des attaques simultanées et coordonnées », explique un opérateur régional.

Multiples actes nocifs sur l’infra-fibre pendant la nuit et le matin. Accidents locaux, problèmes résiduels en cours de correction à Reims et Graveline. Des équipes libres mobilisées dès 4h du matin.

Sous-traitants impayés ? Des employés mécontents ? A ce stade, toutes les routes sont ouvertes. « C’est un travail très soigné et très effrayant, ils ne sont pas allés avec le sécateur. » Tout a été fait pour que ça coûte très cher à réparer », explique une autre source. Nous avons changé d’échelle », regrette également Michel Combot, directeur général de la Fédération française des télécommunications (FFT), première fédération du secteur. sont confrontés à des actes de vandalisme qui vont au-delà de ce à quoi nous étions habitués. C’est très différent du pylône brûlé avec un bidon d’essence.